DE L'INTUITION A LA MEDIUMNITE
SOMMAIRE
Nous sommes des antennes
Ces ondes qui nous traversent
Régler la bonne fréquence
La médiumnité, ce monde intermédiaire
Sommes-nous tous des médiums en puissances ?
La médiumnité, une faculté innée
Les signes les plus fréquents
Les différentes façons de captés des messages
Les différents types de médium
Le refoulement et ses conséquences potentielles
Un médium peut-il perdre ses facultés ?
Parlons de moi
Depuis la nuit des temps, les médiums intriguent. Qui sont-ils ? Comment leur médiumnité apparaît-elle? La médiumnité, cette capacité à être relié au monde invisible par différents sens, a toujours suscité la curiosité. Les mediums sont souvent regardés comme des êtres à part. Certains admirent les médiums, d’autres les craignent. Ce que nous pouvons dire, c’est que les médiums suscitent toujours une réaction, positive ou négative. Pourtant, force est de constater que les mediums ont rarement choisi leur don, leur faculté. À les écouter, bon nombre d’entre eux auraient préféré « être comme tout le monde », ne pas avoir à entendre des messages, ne pas subir des flashs ou ne pas voir et sentir une présence ou écouter des défunts. Car en effet, la vie d’un médium n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut être capable de vivre avec ce don.
Imaginez un poste de radio. Si vous réglez la fréquence sur 87,8 MHz, vous capterez France Inter. Vous capterez RTL, NRJ sur d’autres fréquences encore.
Il y a ici un émetteur (les chaînes de radio), un récepteur (le poste de radio) et un canal de communication (la fréquence d’onde sur laquelle les signaux – les émissions – sont véhiculés).
Ce processus est assez précis. En tournant très légèrement la molette, l’auditeur change la station.
Le principe est sensiblement le même avec l’intuition, la médiumnité, le channeling ou même le spiritisme. Ici et là des médiums, des spirites, mais aussi, des personnes simplement sensibles et intuitives captent un certain nombre d’informations. Parfois, elles n’en sont pas même conscientes ; elles sont simplement traversées par une intuition fugace sans en comprendre la source. Parfois elles deviennent tellement expertes qu’elles en font leur métier. Tout dépend de la finesse de l’attention que chacun porte au phénomène.
En fonction de la longueur d’onde sur laquelle nous réussissons à nous connecter, nous captons telle ou telle fréquence, de la plus haute à la plus basse.
Au-delà des simples informations intuitives que nous pouvons percevoir à l’approche d’un événement, dans le cours de nos rêves, en visitant un lieu chargé d’histoire, en regardant une photo ou en marchant dans une rue, certains d’entre nous ont affiné leur antenne et entretiennent une communication plus précise avec les animaux, avec les défunts pour certains médiums, ou avec des anges ou archanges pour les channels.
Nous sommes des antennes
« Nous ne sommes pas des ordinateurs, nous sommes des antennes » répondait Albert Einstein à un journaliste qui lui demandait d’où venait son intelligence hors du commun. Ainsi, le grand scientifique reprenait ce postulat chamanique selon lequel nous ne sommes pas plus coupés de notre environnement qu’une vague n’est coupée de l’océan. Postulat repris par la science qui nous apprend que la matière physique, l’atome, ne représente que 7 % de l’univers, et que le reste est occupé par de l’énergie sombre qui assure l’expansion de l’univers. En nous reliant à notre environnement nous pouvons intuitivement en percevoir la nature ; comme en écoutant notre corps, nous pouvons en apprendre beaucoup sur ses besoins.
Cette approche demande à élargir la notion du « qui suis-je » et réaliser que notre être est bien plus vaste que notre simple personnalité et qu’il intègre notre réalité cellulaire et vibratoire.
Ces ondes qui nous traversent
Dans notre quotidien, nous sommes traversés par des ondes telluriques, cosmiques, hertziennes, cérébrales. Nous sommes traversés par les pensées et les projections mentales des uns et des autres. N’avez-vous jamais pensé à quelqu’un avant qu’il vous appelle, ou eu envie de fuir une maison à peine le seuil franchi ?
Chaque pensée, information, communication est véhiculée par une fréquence d’ondes particulière. Nous n’en captons habituellement que très peu, car nous ne sommes pas branchés sur la longueur d’onde adéquate et ne sommes pas assez attentifs aux informations subtiles qui nous traversent. Il est nécessaire de clarifier nos antennes pour améliorer la réception des messages.
Plus nous affinons notre perception, plus nous captons des informations subtiles.
Régler la bonne fréquence
En modifiant notre fréquence de réception, nous pouvons capter l’énergie vibratoire humaine, animale, minérale, ou végétale… Des chamans et certains botanistes captent facilement l’énergie des végétaux. Ils sont capables, en entrant en contact avec une plante, d’en identifier les propriétés médicinales. L’essentiel des propriétés des plantes et des remèdes de notre propre pharmacopée a été identifié de cette façon.
Certains vétérinaires se sont spécialisés, eux, dans la communication animale et entretiennent une communication télépathique assez précise avec des chiens, des chats, des chevaux, pour retrouver en silence l’essence de leurs maux. Ces spécialistes sont notamment consultés avec des résultats étonnants par des propriétaires de chevaux lorsque la seule observation de l’animal de suffit pas à comprendre la raison d’un blocage ou d’une pathologie.
En modifiant notre fréquence, nous pouvons nous relier à la fréquence vibratoire des minéraux et ressentir quelles pierres sont bonnes pour la santé, pour la mémoire, pour le sommeil.
Pour affiner leur perception, les radiesthésistes s’équipent d’un pendule, d’une antenne de Lécher ou de baguettes de sourcier pour entrer en contact avec la fréquence vibratoire de l’eau. Ils retrouvent des sources souterraines avec une précision au mètre près.
Des médiums se connectent à une fréquence qui permet d’entrer en contact avec les défunts. À une autre fréquence, nous capterons l’énergie des maisons, des anges, ou des fleurs.
La médiumnité, ce monde intermédiaire
La médiumnité suppose la coexistence de deux mondes. L’un, visible par tous, est fait de notre réalité, c’est l’ici-bas ; l’autre monde, non moins réel mais invisible pour tout un chacun, se situerait dans un ailleurs difficilement définissable : c’est ce qui est couramment nommé l’au-delà, et renvoie au séjour des âmes défuntes, mais recouvre en fait une réalité plus large, dont la définition varie d’une culture à l’autre.
Pour ne pas le connoter, nous qualifierons simplement cet autre monde d’« invisible ». Pour intégrer le concept de la médiumnité, il faut en effet au préalable admettre qu’un monde invisible existe, peu importe la représentation que l’on en a et qui est spécifique à chaque individu. En d’autres termes, il faut croire en la survivance de l’âme dans une autre dimension, sur un autre plan.
Et c’est en cette survivance de l’âme que le spiritisme théorisé et fondé par Allan KARDEC croit, et c’est elle qu’il veut explorer. En 1861, à la suite des spiritualistes américains et britanniques, Allan KARDEC publie le Livre des médiums. Dans ce livre, il lève le voile sur le monde invisible, et sur celles et ceux qui sont en contact avec cette réalité subtile, qu’il nomme « médiums », et qu’il définit en ces termes : « un médium est une personne pouvant servir d’intermédiaire entre les Esprits (du monde invisible) et les hommes ».
C’est en effet là que le médium intervient : il se situe à l’interface du monde réel et de l’autre monde. Il fait office d’intermédiaire, car c’est par lui que s’exprime les esprits. Il est en quelque sorte le lieu où se dévoile une parole jusqu’ici cachée, inaudible, il est le point de contact entre le réel et l’imperceptible.
C’est donc une personne sensible à des influences non perceptibles par les cinq sens traditionnels, et qui a su exacerber cette aptitude extralucide.
Sommes-nous tous des médiums en puissance ?
De nombreuses recherches scientifiques menées dans les pays anglo-saxons ont révélé que le développement des capacités extra-sensorielles est possible et que ces dernières existent en chacun d’entre nous. Nous serions donc tous potentiellement médiums avec des facultés différentes et à des degrés plus ou moins élevés.
Comme dans le domaine artistique, il y a des amateurs et des virtuoses. Tout le monde ne sera un MOZART, un DUCASSE ou encore un Tony PARKER. La médiumnité n’est en soi ni un privilège ni un don, c’est le plus souvent une prédisposition.
En somme, c’est une faculté innée mais elle nécessite d’être travaillée assidûment pour que la perception s’affine et que le message capté soit débarrasser de la subjectivité du sujet qui fait office d’intermédiaire.
Le potentiel médiumnique d’un individu peut être étouffé, rejeté, ou au contraire être pleinement accepté et entraîné à la réception des énergies subtiles qui nous environnent.
La médiumnité, une faculté innée
La médiumnité peut se manifester dès l’enfance, ou se réveiller subitement, à l’âge adulte. Parmi l’abondance de témoignages recueillis sur le sujet, on dénombre autant de cas où la faculté est apparue tôt dans l’existence, que de cas où elle a fait son apparition chez des sujets adultes. Certains, enfants voyaient déjà des esprits se manifester à eux, des membres défunts de leur famille converser avec eux, d’autres entendaient juste des messages comme des évidences. La médiumnité est un don qui relève de l’intime. Chaque cas est particulier, chaque parcours de médium est différent car chaque personne est différente et ressent les choses à sa façon.
La médiumnité peut aussi apparaître après chez une personne un événement brutal et douloureux (décès d’un proche), suite à un accident de voiture ou à un problème de santé important. Les récits des médiums ayant vu leur médiumnité se révéler suite à un accident de la vie sont nombreux et toujours très étonnants. Souvent, dans ces cas, il semblerait que la médiumnité était déjà présente de manière latente chez ces personnes, et que cet événement fort et brutal a réveillé leurs facultés de médium. Comme si on les secouait assez fort pour les mettre sur le véritable chemin de vie… Elle peut donc se manifester après un choc important (comme un deuil, une maladie) ou bien elle peut se développer sans raison extérieure apparente, et parfois disparaître de la même façon.
L’arrivée de la médiumnité peut alors se révéler très déstabilisante. Elle prend plusieurs formes car il existe différentes capacités médiumniques : le toucher (on ressent les énergies par le toucher), l’odorat, la clairvoyance, la clairaudience… Certains expriment leurs ressentis en direct, d’autres utilisent des outils comme l’écriture automatique… Il est très important, au fil de son évolution, de cerner par quel moyen se manifeste sa médiumnité. Un medium a besoin de regarder à l’intérieur de lui pour faire la différence entre ce qu’il vient de lui et ce qui est extérieur à son propre être afin d’utiliser au mieux son état de « canal » entre les différents plans.
Un médium à la capacité de rapporter quatre informations spécifiques sur la personne décédée : décrire son apparence physique ainsi que sa personnalité, détailler son ou ses passe-temps ou activités, et préciser les causes de sa mort. Ce type d’information est très spécifique et ne peut s’appliquer indistinctement à tout le monde. Lorsqu’une personne est décédée d’un cancer des poumons et qu’elle le dit précisément au médium, en plus d’expliquer qu’elle aimait jouer de la flûte, c’est très différent d’une autre personne morte dans un accident de voiture par exemple et évoquant sa passion pour les chevaux. L’obtention de tels détails significatifs n’est pas rare lors d’une vraie lecture médiumnique.
Les signes les plus fréquents
Les voix et les visions sont la manifestation la plus spectaculaire (mais non systématique) de la médiumnité. Ce signe doit cependant être distingué des pathologies psychiatriques courantes. Le sujet qui perçoit ces voix, ou qui a ces visions, doit avoir une perception claire et non altérée de la réalité dans sa vie quotidienne et être capable de faire la distinction.
La perception d’énergies, le sentiment de ressentir la présence d’entités, d’auras. Comme précédemment, le sujet doit être en plein possession de ces moyens psychiques : si c’est le cas, cette perception dénote la présence d’un sens dédié à ce phénomène.
Le rêve prémonitoire est un symptôme courant et qui ne trompe pas. Généralement l’individu qui fait un tel rêve reçoit un message concernant son propre futur ou celui d’un proche, n’y prête qu’une attention distraite avant de voir la situation se produire et la scène se jouer devant lui avec une sensation de déjà-vu dérangeante.
Le sentiment d’être envahi, tout à coup, d’une certitude qui dépasse toute rationalité et s’impose à lui. Non étayée par un raisonnement rationnel, ou logique, mais reposant sur une sensation, la réception d’un message intérieur explicite quoique non formulé, ce sentiment est typique de la faculté médiumnique.
Une capacité intuitive plus aiguë que l’ordinaire associée à une fréquence d’intuition plus élevée que le commun des mortels. Les exemples ne manquent pas : tel qui pense à un proche dont il n’a pas eu de nouvelles fréquemment, reçoit un appel ou rencontre inopinément ce dernier dans les heures, les minutes ou les secondes qui précèdent. Isolé ce phénomène est un symptôme faible de médiumnité : répété à des intervalles réguliers il dénote une faculté bien présente.
L’hypersensibilité ou le surdéveloppement de la faculté empathique : souvent les émotions d’autrui se télescopent avec celles du médium et l’envahissent. On dit souvent que de lui qu’il est une « éponge » car il absorbe tout ce qui l’entoure. Exercé à gérer ce phénomène, il peut l’utiliser sur commande, pendant une séance, et l’orienter vers un individu ou une âme en particulier. C’est également relié au fait de ressentir la personne en face de soi (sa personnalité, son être, ses maux ). Pour finir, c’est aussi le fait de ressentir les énergies d’un lieu, d’une maison.
La claire-connaissance ou clair savoir : Capacité à recevoir des informations jamais apprises. En gros, on sait sans savoir comment on sait. On peut aussi recevoir des messages des Guides par ce biais-là. C’est comme si on entendait une petite voix dans sa tête ( à ne pas confondre avec la voix du mental ! ).
Le surgissement d’un don artistique chez une personne qui n’a jamais appris à exercer cet art. C’est un symptôme rare, attesté dans la histoire de la médiumnité et que l’on ne peut écarter. Il peut s’agir de la musique, de l’écriture automatique
Pour en savoir + plus sur les capacités extrasensorielles
Les différentes façons de capter des messages
La médiumnité mobilise donc plusieurs vecteurs de perception et d’innombrables moyens pour retranscrire les messages reçus. Chaque médium a son mode de fonctionnement, mais voici, pour compléter notre étude de la "symptomatique", les manifestations les plus courantes lorsque la faculté a été travaillé, développée :
La clairvoyance : C'est un FLASH, une image, une scène symbolique qui s'affiche en un éclair devant vos yeux, correspondant à un moment fort de la vie d'une personne qui s'impose à vous sous forme de messages visuels et que vous devez déchiffrer. C’est un peu comme un film qui passe sur un écran de cinéma.
Très souvent c’est la faculté de clairaudience qui s’impose. C'est un message qui vous est délivré de manière auditive. Vous entendez une voix qui vous donne un message simple que vous n'avez pas à interpréter, vous transmettez simplement son contenu, mais vous pouvez également entendre un message plus complexe à tendance spirituelle qu'il vous faudra décoder. Certains entendent ainsi des voix (d’esprits, d’entités spirituelles plus ou moins développées ou de guides) et des bruits divers liés à un environnement. Exemple : l'énergie vient de l'expansion de son cœur. Si ton cœur est petit et fermé, alors pas d'énergie.
D’autres ont des sensations qui n’ont pas de lien avec leur perception sensorielle personnelle : on parle dans ce cas de médiumnité physique ou sensitive. Le sujet peut par exemple sentir un goût dans sa bouche, un goût qui est en lien avec une ancienne habitude du défunt auquel il est lié.
Quand le symptôme est particulièrement fort, on parle alors d’ « incorporation ». Une énergie (un esprit) entre dans le corps du médium, avec l’accord de celui-ci. Auquel cas il peut sentir des odeurs de façon fugace en déambulant dans un lieu. Un défunt peut en effet se manifester auprès d’eux en « envoyant » une odeur de parfum, de cigarette, de fleur, qu’il affectionnait particulièrement pendant son séjour sur Terre.
Vous avez sans doute entendu parler d’écriture automatique. Là aussi, certains ont une facilité pour cette technique de communication avec l’au-delà. Un défunt envoie ses messages à travers le medium, qui écrit. C’est un peu comme si le bras du médium était seul à être « incorporé ». Il est en fait guidé. On remarque souvent que l’écriture est très différente de celle du médium.
Le rêve prémonitoire : c'est un message annonçant un événement qui vous est transmis par l'intermédiaire d'un rêve.
Le channeling : c'est un contact direct avec des guides spirituels qui vous transmettent un message très précis. Vous servez simplement de canal sans faire aucune interprétation. Dans ce cas, vous délivrez simplement et uniquement un message.
etc.
Les différents types de médiums
La plupart du temps, les médiums n’utilisent pas d’outils comme des cartes de tarot, la boule de cristal ou le pendule. Le médium exploite le flux d’énergie des êtres vivants ou spirituels comme matière première pour leurs prédictions. Cependant, certains médiums peuvent utiliser des objets occultes avec une énergie spécifique destinée à améliorer leurs perceptions.
Lors d’une consultation avec un médium, l’intensité de ces énergies peut affecter directement leurs capacités de médiumnité. La force peut être si intense que le médium peut entrer en transe et entrer en contact avec le monde des esprits.
Il y a autant de capacités différentes de médiumnité que de médiums. Cependant, il est encore possible de dessiner quelques caractéristiques communes et de définir différents types de médiums.
Le médium spirite
Véritable médiateur entre les esprits et les êtres humains, un médium spirite utilise ses dons pour communiquer avec des forces spirituelles telles que les esprits des morts. De cette façon, il peut parler aux esprits de l’au-delà, mais ces esprits peuvent aussi parler à travers lui.
Le médium clairaudient
La clairaudience est une capacité d’écoute paranormale permettant d’entendre des voix et des sons. Habituellement, un médium clairaudient perçoit d’abord un bruit dans l’oreille gauche, puis des signaux sonores plus ou moins distincts, puis une voix claire. Les médiums clairaudients peuvent alors commencer à communiquer avec le monde des esprits.
Le médium clairvoyant
Certains médiums sont des médiums clairvoyants. Ils ne parlent pas réellement avec les forces d’au-delà, mais ils ont la capacité de prédire l’avenir ou de connaître certains événements qui se sont produits dans le passé. Leur don psychique leur permet d’anticiper le futur.
Le médium guérisseur
Il existe aussi des médiums guérisseurs. Ils peuvent apporter un soulagement aux personnes souffrant de douleurs physiques et/ou psychologiques. Certains médiums guérisseurs utilisent leur propre énergie magnétique pour le faire. D’autres peuvent recevoir de l’aide des esprits avec des connaissances thérapeutiques.
Le refoulement et ses conséquences potentielles
Beaucoup de médiums n’acceptent pas leur particularité. Ils la combattent, cherchant bien souvent à emprunter des voies classiques, moins périlleuses en apparence. On dit d’eux qu’ils ont refoulé leur faculté.
Ils cessent alors par tous les moyens de prêter attention aux manifestations qu’ils perçoivent, ne la travaille pas leur aptitude, qui s’atrophie, et disparaît parfois totalement.
Pour vivre au mieux cette médiumnité, une personne doit réaliser un vrai travail personnel. L’un des obstacles majeurs est l’ego. La lutte peut être ardue si l’ego veut prendre le pouvoir ! Le médium doit apprendre à avoir confiance en lui, tout en gardant une part d’objectivité. Il ne doit pas rejeter automatiquement une impression, mais il est important pour lui de garder les pieds sur terre.
En étant attentif à ses réactions, il pourra être guidé et conseillé. L’évolution des facultés est permanente. Elle est parfois marquée par quelques embûches, mais celles-ci sont souvent nécessaires au développement des capacités médiumniques.
Là encore, un distinguo doit être opéré entre toute pathologie psychiatrique et la capacité véritable.
Un médium peut-il perdre ses facultés ?
Perte de médiumnité et accidents de vie
Effectivement un médium peut perdre son don dans les cas communément appelés d’accidents de la vie : veuvage subit, maladies fulgurantes ou tout autre événement traumatique. Ces irruptions négatives dans la vie du médium désorganisent son énergie et ses influx vibratoires et désorientent complètement son équilibre supra-sensoriel. En outre, la perte du don de médiumnité peut prendre diverses manifestations notamment temporelles : définitives ou seulement passagères selon la gravité du trouble vécu, et, on le verra, surtout fonction d’un éventuel manquement professionnel avéré. Reste à savoir, malgré tout, que le médium terrassé par un événement grave a la capacité de reprendre possession de son don, une fois la période passée, l’énergie recouvrée.
Déviance et perte de ses capacités du médium
Dans ce cas, comment peut se manifester une telle entorse à l’éthique, à la déontologie requise par tout praticien ? La réponse est déjà dans la question : il s’agit d’une perte de contrôle du médium qui investit au delà de l’admis la sphère privée du consultant et déclame des allégations dénuées de fondements. Tout médium déviant commet ainsi une faute professionnelle qui déroge à la loi de la rigueur en la matière et peut atteindre au respect de la personne, sa vie privée, son honneur, son âme. Dès lors, la perte de médiumnité pour un professionnel de cette discipline représente donc un effondrement à tous les points de vue : psychique, mental, spirituel qui peut bien souvent impacter la propre sphère physique du praticien surtout s’il s’avère définitif.
Retour ou amplification de ses capacités médiumniques
Heureusement, si on met de côté les cas rares de perte de contrôle du professionnel par un manquement à l’éthique ou au soin, il est bon de savoir que tout médium peut retrouver ses capacités, voire les amplifier à l’issue d’une période délicate. En effet, la mise en jachère des facultés médiumniques du praticien, permet paradoxalement au professionnel de cet Art divinatoire de recharger son capital énergétique d’une certaine manière. Libre de tout fardeau du passé proche, et ayant dépassé l’événement traumatique, le médium concerné peut ressaisir ses énergies à nouveau en sa possession et retrouver l’intégralité de ses dons.
Parfois même, on note de façon assez substantielle une amélioration qualitative ou une amplification quantitative de son potentiel médiumnique qui traduit bien la puissance supra-naturelle, la force cosmique des médiums.
Parlons de moi
Depuis mon enfance, je vis avec une forte capacité intuitive et à l'adolescence, je me suis intéressée à tout ce qui entoure les énergies, la parapsychologie, le paranormal... Au fil des années, j'ai ressenti une très forte empathie, m'amenant à comprendre, derrière les mots de certains, les maux dont ils souffraient. Vous avez certainement déjà entendu parler de ses personnes dites "éponges". J'en fait partie.
Depuis plus de 22 ans, je pratique le magnétisme, les soins énergétiques, la radiesthésie, etc. De plus en plus, mes intuitions s'affinent, mes clair-ressentis se développent en capacités médiumniques de clair-audience (réception d'informations, de voix, de signaux), de clair-voyance, de rétrocognition (capacités à percevoir le passé) ou précognition (capacité de percevoir le futur)...
Mais, me direz-vous, pourquoi je vous raconte cela ? Et bien ! Tout simplement, parce qu'au cours de mes nombreuses activités et rencontres m'ont appris à faire confiance à mon intuition, à mes ressentis. Il en est ressorti une augmentation exponentielle de ces capacités médiumniques, que j'ai encore du mal à assumer. Mais cette légitimité et la confiance qui me manquait tant ses dernières années, sont enfin acceptées. Toutefois, j'exprime une "réserve". Je trouve que le doute est sain dans nos pratiques, et permet de rester humble au quotidien, laissant ainsi peu de place à l'égocentrisme et au mysticisme parfois effrayant chez certains. Le doute doit seulement être mesuré et cerné, pour conserver cette humilité dont les hommes sont souvent dépourvus.
Malgré tout, je peux affirmer aujourd'hui, avec toute l'humilité qui me caractérise, que je suis un médium guérisseur, avec des capacités médiumniques complémentaires, comme évoquées ci dessus, ainsi que la clair-connaissance, la clairsentience, la clair-olfaction. Je ne me sers de ces facultés, uniquement pendant mes séances, notamment de soins énergétiques et en tirage de cartes d'oracles ou ressentis photos. Je ne fais pas de contact défunts, même si je suis passeur d'âmes.
Dès que l'on entreprend un travail sur soi, on constate une multitudes de petites choses que nous ne savions pas "écoutées". Vous pouvez développer, à plus ou moins long terme, certaines capacités, comme déjà évoquées ci-dessus.
Les capacités médiumniques ne sont pas réserver à une élite ! Bien que certains médiums le croit encore, et c'est bien dommage. Ah ! l'égo.
Développer vos capacités ne veut pas dire que vous allez vous installer professionnellement. Mais simplement, pouvoir s'aider de celles-ci, dans votre vie quotidienne, de différentes manières, que je ne développerai pas ici. Le plus important est de rester humble face aux capacités données.
Et si après votre apprentissage, vous désirez vous installer, sachez que du travail, il y en a pour tout le monde. Ne faites pas attention aux jalousies et médisances d'autrui. Il y en a beaucoup dans ce milieu.
COMPLÉMENT : Un article dans Femme actuelle
Julie Beischel, docteure en pharmacologie et en toxicologie, publie les résultats de ses travaux, menés avec les protocoles les plus rigoureux au monde pour attester l'exactitude des informations rapportées par les médiums. Ses conclusions sont sans appel et vont changer notre regard sur la vie... comme sur la mort.
"Ce livre est unique. Il présente de manière claire et détaillée la synthèse d’années de recherches sur la médiumnité, sans conteste les plus ambitieux travaux scientifiques menés à ce jour sur le sujet." En préfaçant "Médiumnité, quand la science confirme", paru le 11 février 2021 chez Trédaniel et traduit par son confrère Jocelin Morisson (co-auteur de Se souvenir de l'au-delà), le journaliste d'investigation Stéphane Allix apporte tout son crédit à cet ouvrage, fruit de ses 15 ans de recherches dans la plus pure tradition scientifique
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